L'axe du bien
Si célèbre il y a quelques années, la théorie de l’axe du mal, prétexte fumeux, s’est écroulée sur ses fondements boîteux. Moins fameuse, son antithèse pourrait cependant être une de ces formules de propagande pour camper les puissances humanitaires et ses indispensables héros. Mais pour les montagnards orientaux comme pour les candidats à la béatification et leurs acolytes, l’uniforme qu’on voudrait leur faire porter est parfois bien grand pour leur carcasse d’humain.
Au pays de « la charla » aux engagements sans lendemain comme sur les reste de la boule désaxée et corrompue, des gars se battent pour que des gamins puissent apprendre à lire, parfois même pour qu’ils apprennent à parler. D’autres apprécient la facilité considérant qu’il s’agit d’utiliser des excédents de grandes fortunes. Et dans l’axe du bien, certains maillons oublient la chance qu’ils ont de pouvoir accorder leurs valeurs éthiques aux valeurs de leur travail, et parfois tirent vanité de leur position dans la chaine de l’entraide. La contamination à la théorie des axes me guette. Je referme rapidement ce texte, sorte de boîte de Pandore de lieux communs à l’intérêt bien réduit. Le seul avantage sera qu’il m’a permis d’accrocher des mots à des déceptions, de les relativiser, et de détourner un logo pour en remodeler l'image.
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