Pascual
lundi, janvier 30, 2006
dimanche, janvier 22, 2006
samedi, janvier 14, 2006
Tu te mets les yeux dans la poche, t'as tout vu...
... Mais t'as rien vécu... (1)
Un auberge de jeunesse a Mendoza, grande ville de province, capitale argentine du vin et point de depart des expeditions vers le point culminant d'Amerique Latine : l'Aconcagua. Une petite auberge, oiseuse oasis francaise et anglaise entre sommets blancs et vins rouges. Une "Hospedaje", dont certains clients font leur bunker durant plusieurs semaines, sortant uniquement pour acheter la nourriture, l'herbe, le pinard, sans communiquer avec les argentins, sauf pour une sortie de parapente. Où la journée se perd couchée, la soirée coule sur place, avant de rarement se noyer ensemble dans un bar, branché bien sûr. Il pourraity souffler l'air d'Ibiza, ou de tout autre hotel, si ce n'était le tarif du billet d'avion, et, dans la rue, des filles plus exotiques.
Heureusement, d'autres auberges s'avèrent plus cosmopolites.
(1) Arno, "40 ans"
Un auberge de jeunesse a Mendoza, grande ville de province, capitale argentine du vin et point de depart des expeditions vers le point culminant d'Amerique Latine : l'Aconcagua. Une petite auberge, oiseuse oasis francaise et anglaise entre sommets blancs et vins rouges. Une "Hospedaje", dont certains clients font leur bunker durant plusieurs semaines, sortant uniquement pour acheter la nourriture, l'herbe, le pinard, sans communiquer avec les argentins, sauf pour une sortie de parapente. Où la journée se perd couchée, la soirée coule sur place, avant de rarement se noyer ensemble dans un bar, branché bien sûr. Il pourraity souffler l'air d'Ibiza, ou de tout autre hotel, si ce n'était le tarif du billet d'avion, et, dans la rue, des filles plus exotiques.
Heureusement, d'autres auberges s'avèrent plus cosmopolites.
(1) Arno, "40 ans"
jeudi, janvier 12, 2006
Cher Papa, chere Maman (Buenos Aires)
Mes pieds ont touche sans encombres l'autre cote de l'ocean, le debut de l'autre continent. Au hasard des cheminements dans Buenos Aires, mes yeux partent un peu naïvement a la recherche des contrastes, s'accrochent aux particularites, s'esquintent a découvrir des variantes aux environnements connus.
Au terme de la premiere journee je suis presque un peu décu de ma quete de dissimilitudes culturelles. "Etonne de ne pas etre plus surpris", malgre que j'en aie ete averti. Bien sur, le passage depuis l'hiver belge et ses numeros negatifs est saisissant. Bien sur, les epiciers argentins et leurs papottes sur Enzo Scifo me font un peu regretter les rares cours d’espagnol manqués. Bien sur, les infrastructures, les vehicules (taxis constitues de Peugeots 504,...) ont un air un peu desuet au regard europeen, mais les traits des Porteños, l'ambiance generale a un fumet d'Espagne; l'urbanisation, une image "d'occident". A cote de ce constat perplexe, j'ai appris la vie des abeilles dans une auberge, en conversant avec un apiculteur algerien qui s'ennuyait, accompagnant un ami internaute amoureux qui venait rencontrer l'objet de ses nuits numériques. Pas d’aventure haute en couleur, pas d’histoire a tenir une famille (surtout nombreuse) en haleine, juste partout, le culte inaltérable de Diego.
Au terme de la premiere journee je suis presque un peu décu de ma quete de dissimilitudes culturelles. "Etonne de ne pas etre plus surpris", malgre que j'en aie ete averti. Bien sur, le passage depuis l'hiver belge et ses numeros negatifs est saisissant. Bien sur, les epiciers argentins et leurs papottes sur Enzo Scifo me font un peu regretter les rares cours d’espagnol manqués. Bien sur, les infrastructures, les vehicules (taxis constitues de Peugeots 504,...) ont un air un peu desuet au regard europeen, mais les traits des Porteños, l'ambiance generale a un fumet d'Espagne; l'urbanisation, une image "d'occident". A cote de ce constat perplexe, j'ai appris la vie des abeilles dans une auberge, en conversant avec un apiculteur algerien qui s'ennuyait, accompagnant un ami internaute amoureux qui venait rencontrer l'objet de ses nuits numériques. Pas d’aventure haute en couleur, pas d’histoire a tenir une famille (surtout nombreuse) en haleine, juste partout, le culte inaltérable de Diego.
mercredi, janvier 11, 2006
"Des Pays" (Mano Solo)
Il y a sûrement des pays qui valent le coup
Il y a sûrement des routes qui mènent un peu partout
Il y a sûrement des enfants rebondissant sur le ventre des éléphants
Il y a sûrement des moutons que l'on compte à reculons
Des océans pour serrer la pince aux crabes géants
Il y a sûrement des pandas pour ne dépendre de rien
Et des pourquoi pas qui durent jusqu'à demain
Il y a sûrement des serpents charmeurs à qui faire confiance
Militants pour l'abolition de la souffrance
Et des lions qui ronronnent en canon
Il y a sûrement du vent qui te rentre entre les dents
Il y a sûrement des routes qui mènent un peu partout
Il y a sûrement des enfants rebondissant sur le ventre des éléphants
Il y a sûrement des moutons que l'on compte à reculons
Des océans pour serrer la pince aux crabes géants
Il y a sûrement des pandas pour ne dépendre de rien
Et des pourquoi pas qui durent jusqu'à demain
Il y a sûrement des serpents charmeurs à qui faire confiance
Militants pour l'abolition de la souffrance
Et des lions qui ronronnent en canon
Il y a sûrement du vent qui te rentre entre les dents
Petit à petit mon appétit grandit de découvrir la vie
Il y a sûrement des yeux noirs au blanc d'ivoire
Qui te racontent mille histoires
Et des pays sans violence où vivre une éternelle enfance
Des pays où le grand air fait vibrer la moindre prière
Des précipices où ne pas faire attention
Des centaines de pistes qui ne mènent pas au béton
Des moussons déversant de douces illusions
Des inondations pour noyer les têtes de cons
Il y a sûrement des lumières pour ne pas prendre ombrage
Devant la lune si fière de montrer ses avantages
Des chiens qui gaiement t'ouvrent ton chemin
Et des malandrins qui jamais ne te volent jamais rien
Petit à petit mon appétit grandit de découvrir la vie