Estamos cosechando
Enfin, les vendanges... Apres ce temps de touristes, nous voici la tete exposee au soleil et le corps couvert de nectar. Cette chance de vivre enfin vraiment sur ce continent nous est sutout offerte par le manque de main d'oeuvre locale, ou le manque d'engouement pour un travail dur et mal paye. Lors du premier entretien avec "notre" bodega (La Banda, Cafayate, Argentine) une semaine auparavant, l'engagement d'etrangers posait des problemes légaux presqu'insurmontables. Recevant regulierement ce genre de remarques, nous sommes alles a l'administration communale pour obtenir une autorisation de travail. Ayant entendu par voie de pub a la radio que "La Banda" recherchait encore des cueilleurs, j'ai recontacte l'ingenieur viticulteur. Devant notre entetement, et la penurie de bras, le fameux document n'etait curieusement plus necessaire, et nous pouvions commencer 1h30 plus tard... "Bien que vous savez, c'est dur, et puis sale,et puis pas comme en France,..."
Nous cueillons donc, et portons (je) les caisses de 25-30 kg. Dans des vignes au plafond exagérement bas, et jusqu'à une remorque exagérement loin aux dires de l'ingenieur. Les locaux s'interrogent un peu sur ces gringos, qu'ils jaugent d'abord, et qu'ils aimeraient voir extenues. Nous repondons donc "un poco cansado" a leur question favorite. Le rendement des premiers jours par contre n'a pas encore atteint le niveau des habitues, au nombre de 15 cueilleurs pour +/- 75 ha. Nous pouvons esperer remplir 60 caisses par jour (pour 8 euros à 2). C'est seulement maintenant qu'on prend reellement conscience de la double signification du "faible cout de la vie".
Dans les vignes, apres les regards obliques, les premiers contacts se nouent avec certains des travailleurs au dialecte particulier et qui, reprenant l'expression amusante de l'ingenieur, s'amusent de faire partie de la seule bodega de Cafayate possedant des "Cosecheros importados".
Ces gringos qui, la tete abrutie de soleil, comme les autres cosecheros d'ici et contrairement a la France, ne trouvent pas la force de boire le soir, ou si peu. Pas a la Bodega en tout cas. Et pas sans lui trouver un gout légèrement different.
Adresse : http://www.vasijasecreta.com/ (Cafayate, Nord Ouest Argentin)
Nous cueillons donc, et portons (je) les caisses de 25-30 kg. Dans des vignes au plafond exagérement bas, et jusqu'à une remorque exagérement loin aux dires de l'ingenieur. Les locaux s'interrogent un peu sur ces gringos, qu'ils jaugent d'abord, et qu'ils aimeraient voir extenues. Nous repondons donc "un poco cansado" a leur question favorite. Le rendement des premiers jours par contre n'a pas encore atteint le niveau des habitues, au nombre de 15 cueilleurs pour +/- 75 ha. Nous pouvons esperer remplir 60 caisses par jour (pour 8 euros à 2). C'est seulement maintenant qu'on prend reellement conscience de la double signification du "faible cout de la vie".
Dans les vignes, apres les regards obliques, les premiers contacts se nouent avec certains des travailleurs au dialecte particulier et qui, reprenant l'expression amusante de l'ingenieur, s'amusent de faire partie de la seule bodega de Cafayate possedant des "Cosecheros importados".
Ces gringos qui, la tete abrutie de soleil, comme les autres cosecheros d'ici et contrairement a la France, ne trouvent pas la force de boire le soir, ou si peu. Pas a la Bodega en tout cas. Et pas sans lui trouver un gout légèrement different.
Adresse : http://www.vasijasecreta.com/ (Cafayate, Nord Ouest Argentin)
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