Le président bolivien peine à mettre en oeuvre la nationalisation du gaz
Extraits de www.lemonde.fr du 28/08/06
Le président Evo Morales a dénoncé, vendredi 25 août, un "complot" contre la nationalisation des hydrocarbures boliviens. "La nationalisation ne va pas s'arrêter, a-t-il assuré : ceux qui refusent le changement sont les vendeurs de la patrie, les assassins, les responsables de massacres." La justice a perquisitionné, vendredi, les bureaux d'une filiale de la compagnie pétrolière espagnole Repsol, à Santa Cruz, soupçonnée de fraude. Repsol s'est plainte d'une "persécution injustifiée".
Le coup de colère du président bolivien a été provoqué par la demande du Sénat - où l'opposition de droite dispose d'une faible majorité - de la démission du ministre des hydrocarbures. [...]
Quatre mois après le décret du 1er mai, YPFB peine à mettre en oeuvre la nationalisation et à assumer toute la chaîne de production, transport et commercialisation du gaz. La négociation de nouveaux contrats avec les compagnies pétrolières étrangères implantées en Bolivie est au point mort, alors que le délai imparti expire dans deux mois. [...]
"La question des hydrocarbures nous donne beaucoup de migraines", admet Juan Ramon Quintana, le ministre de la présidence, qui invoque la pénurie de cadres qualifiés. M. Soliz attribue l'incapacité d'YPFB à assumer ses nouvelles responsabilités plutôt au "manque de ressources". [...] Après s'être appuyé sur les conseillers du bouillant président vénézuélien, Hugo Chavez, M. Morales s'est tourné vers le gouvernement norvégien (centre gauche). En même temps, le vice-président Alvaro Garcia Linera, qui avait critiqué la gestion de ce dossier sensible, s'est vu confier les négociations. Les Boliviens souhaitent doubler le prix du gaz exporté vers le Brésil, tandis que les Brésiliens se disent disposés à accepter une augmentation "dans des limites raisonnables".
Le président Evo Morales a dénoncé, vendredi 25 août, un "complot" contre la nationalisation des hydrocarbures boliviens. "La nationalisation ne va pas s'arrêter, a-t-il assuré : ceux qui refusent le changement sont les vendeurs de la patrie, les assassins, les responsables de massacres." La justice a perquisitionné, vendredi, les bureaux d'une filiale de la compagnie pétrolière espagnole Repsol, à Santa Cruz, soupçonnée de fraude. Repsol s'est plainte d'une "persécution injustifiée".
Le coup de colère du président bolivien a été provoqué par la demande du Sénat - où l'opposition de droite dispose d'une faible majorité - de la démission du ministre des hydrocarbures. [...]
Quatre mois après le décret du 1er mai, YPFB peine à mettre en oeuvre la nationalisation et à assumer toute la chaîne de production, transport et commercialisation du gaz. La négociation de nouveaux contrats avec les compagnies pétrolières étrangères implantées en Bolivie est au point mort, alors que le délai imparti expire dans deux mois. [...]
"La question des hydrocarbures nous donne beaucoup de migraines", admet Juan Ramon Quintana, le ministre de la présidence, qui invoque la pénurie de cadres qualifiés. M. Soliz attribue l'incapacité d'YPFB à assumer ses nouvelles responsabilités plutôt au "manque de ressources". [...] Après s'être appuyé sur les conseillers du bouillant président vénézuélien, Hugo Chavez, M. Morales s'est tourné vers le gouvernement norvégien (centre gauche). En même temps, le vice-président Alvaro Garcia Linera, qui avait critiqué la gestion de ce dossier sensible, s'est vu confier les négociations. Les Boliviens souhaitent doubler le prix du gaz exporté vers le Brésil, tandis que les Brésiliens se disent disposés à accepter une augmentation "dans des limites raisonnables".