Route 40
Alors que l'automne s'appropriait Cafayate et que les derniers raisins restaient a cueillir, et apres un anniversaire dans les vignes, nous avons repris la route. Nous avons quitte notre monde d'un km2, toute une vie d'un mois. Nous avons quitte les odeurs, les effluves de fermentation, la poussière des vignes, le goût des raisins. La chaleur abrutissante aussi. Nous avons abandonné ces cris, ces rires, ces joies. Abandonné la dureté du travail et la fatigue. Et laissé ces compagnons de travail de San Carlos, qui étaient un peu devenus des amis, répondant a l'annonce de notre départ par un silence un peu triste, étonnés : la cueillette n'est pas encore finie. Au contraire de la validite de notre visa de touriste.
Un horizon : une portion terreuse de la célèbre la route 40, ses roches rouges, ses pueblos perdus, ses quebradas, ses rios,... Un moyen de locomotion : le pouce, qui en appelle d'autre : la benne d'un camion du premier soir, entre dallettes de béton et sacs de ciment, la voiture révisée d'un garagiste, les sièges d'un vehicule de police, nous emmenant alors que nous étions au milieu de nulle part. Et le lendemain, le benne du meme pick-up policier. Ensuite, le collectivo.
Un mot d'ordre : la patience. Une tactique : attendre... Plus longtemps vu le caractère perdu et délaissé de cette très belle route de terre.
Une étape, une contrainte : Salta, la grande ville, ses auberges et l'ambiance festoyante occidentale un peu oubliée sans déplaisir.
Une direction, un pays se dessine au petit matin, aux contours de grands-mères aux jupes d'écolières et aux chapeux melons. Aux teintes colorées. Une premiere impression : les boliviens paraissent physiquement plus typés et plus réservés. Comme dans tous les pays heureusement, les gosses jouent les intermediaires. Pays plus pauvre aussi, exigeant une plus grande vigilence.
Les premieres experiences : tranport a 13 adultees et 2 enfants dans un 4*4 Toyota Land Cruiser (grand format), sur une route de tôle ondulée, odeur de feuilles de coca permanente, problemes alimentaires, et morceaux d'Adamo en espagnol omnipresents...
Et une envie revient déjà petit à petit, apres quelques visites touristiques futures : essayer de retrouver une occasion de rencontrer les Boliviens de manière plus personnelle. Le syndrome Cafayate.
Un horizon : une portion terreuse de la célèbre la route 40, ses roches rouges, ses pueblos perdus, ses quebradas, ses rios,... Un moyen de locomotion : le pouce, qui en appelle d'autre : la benne d'un camion du premier soir, entre dallettes de béton et sacs de ciment, la voiture révisée d'un garagiste, les sièges d'un vehicule de police, nous emmenant alors que nous étions au milieu de nulle part. Et le lendemain, le benne du meme pick-up policier. Ensuite, le collectivo.
Un mot d'ordre : la patience. Une tactique : attendre... Plus longtemps vu le caractère perdu et délaissé de cette très belle route de terre.
Une étape, une contrainte : Salta, la grande ville, ses auberges et l'ambiance festoyante occidentale un peu oubliée sans déplaisir.
Une direction, un pays se dessine au petit matin, aux contours de grands-mères aux jupes d'écolières et aux chapeux melons. Aux teintes colorées. Une premiere impression : les boliviens paraissent physiquement plus typés et plus réservés. Comme dans tous les pays heureusement, les gosses jouent les intermediaires. Pays plus pauvre aussi, exigeant une plus grande vigilence.
Les premieres experiences : tranport a 13 adultees et 2 enfants dans un 4*4 Toyota Land Cruiser (grand format), sur une route de tôle ondulée, odeur de feuilles de coca permanente, problemes alimentaires, et morceaux d'Adamo en espagnol omnipresents...
Et une envie revient déjà petit à petit, apres quelques visites touristiques futures : essayer de retrouver une occasion de rencontrer les Boliviens de manière plus personnelle. Le syndrome Cafayate.
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