Uyuni et le sel
Au sud ouest de la Bolivie, le long de la route en terre ondulee conduisant en Argentine, sur l'Altiplano à une altitude de 3850 mètres, Uyuni vit du sel. De la récolte du sel tout d'abord, réalisée manuellement, et sèché en petits monticules. L'industrie y ajoute alors de l'iode et le commercialise. Certains ouvriers peuvent se servir en pavés de sel brut qu'ils revendent. Malgré le risque de maladies liées a l'absence d'iode, ce sel à bas prix intérresse beaucoup les paysans de la vallée.
Mais par la beaute de ses paysages, parmi les plus beaux d'Amerique du sud (qui pourtant y foisonnent), Uyuni vit surtout du tourisme. Le Salar et le désert adjacent ne se parcourant pas sans risque par l'étranger, il est obligatoire de faire appel a une des 60 agences de voyage. Ce que nous avons fait, un peu a regret au depart. En route donc pour un itineraire de 3 jours dans des paysages extraordinaires, deserts de pierres, de sable, de sel et même d'eau. Dans une succession cahotante : geyser à 4900 metres sur fond de lever de soleil, thermes naturels à 36·C malgre le gel ambiant, désert dit "de Dalhi" qu'il n'aurait pas renié, lagunes perdues aux mille couleurs, cimetière de trains et enfin le Salar, desert de sel de 150/80 Km parfaitement plan, dur, infertile et partiellement recouvert d'une fine couche d'eau. A couper le souffle.
Le voyage dans le rêve paysager s'est deroule avec Jade, Maya, Michel et Franck, 4 Français très chouettes; Theo, un chauffeur presque parfait bricoleur et Sonia, une guide cuisiniere qui endossait également les fonctions de copilote, chef du chauffeur et réalisait les diagnostics mécaniques. Un chouette équipage partant vers le desert dans un Toyota Land Cruiser au moteur sans âge, asthmatique, aux amortiseurs atrophiés et paralytiques, aux sièges inflexibles. Le chauffeur nous avouera le dernier jour que c'était le dernier voyage de ce "vehicule". La trentaine d'arret (sans mentir) qui ont rythmé notre tour avaient pour causes principales et répétées une (seule) crevaison, une odeur d'essence bizare, un pot d'échapement cassé, un nettoyage de filtre à essence, le règlage des vis platinées, le nettoyage du carburateur, le nettoyage du filtre a air, et de nombreux arrêts pour humidifier le tissu ajouté autour de la pompe à essence qui chauffait. Merci a la solidarite des chauffeurs qui se sont arretes pour venir en aide à notre Theo un peu dépassé. Un souvenir inoubliable de la Bolivie, ses paysage, ses voitures et ses guides. Mais aussi ses boites de conserve canalisant l'echapement, ses fils de fer, ses ficelles,...
Mais par la beaute de ses paysages, parmi les plus beaux d'Amerique du sud (qui pourtant y foisonnent), Uyuni vit surtout du tourisme. Le Salar et le désert adjacent ne se parcourant pas sans risque par l'étranger, il est obligatoire de faire appel a une des 60 agences de voyage. Ce que nous avons fait, un peu a regret au depart. En route donc pour un itineraire de 3 jours dans des paysages extraordinaires, deserts de pierres, de sable, de sel et même d'eau. Dans une succession cahotante : geyser à 4900 metres sur fond de lever de soleil, thermes naturels à 36·C malgre le gel ambiant, désert dit "de Dalhi" qu'il n'aurait pas renié, lagunes perdues aux mille couleurs, cimetière de trains et enfin le Salar, desert de sel de 150/80 Km parfaitement plan, dur, infertile et partiellement recouvert d'une fine couche d'eau. A couper le souffle.
Le voyage dans le rêve paysager s'est deroule avec Jade, Maya, Michel et Franck, 4 Français très chouettes; Theo, un chauffeur presque parfait bricoleur et Sonia, une guide cuisiniere qui endossait également les fonctions de copilote, chef du chauffeur et réalisait les diagnostics mécaniques. Un chouette équipage partant vers le desert dans un Toyota Land Cruiser au moteur sans âge, asthmatique, aux amortiseurs atrophiés et paralytiques, aux sièges inflexibles. Le chauffeur nous avouera le dernier jour que c'était le dernier voyage de ce "vehicule". La trentaine d'arret (sans mentir) qui ont rythmé notre tour avaient pour causes principales et répétées une (seule) crevaison, une odeur d'essence bizare, un pot d'échapement cassé, un nettoyage de filtre à essence, le règlage des vis platinées, le nettoyage du carburateur, le nettoyage du filtre a air, et de nombreux arrêts pour humidifier le tissu ajouté autour de la pompe à essence qui chauffait. Merci a la solidarite des chauffeurs qui se sont arretes pour venir en aide à notre Theo un peu dépassé. Un souvenir inoubliable de la Bolivie, ses paysage, ses voitures et ses guides. Mais aussi ses boites de conserve canalisant l'echapement, ses fils de fer, ses ficelles,...
Les alentours d'Atocha, sur la route vers Uyuni
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