La Paz
Dans la seule affiche du terminal de bus avertissant les touristes des faux policiers, techniques de vol diverses,... se traduit mon sentiment d'un exemple de désilusion sud Américaine, dans une ville au doux nom si loin de la realite. Sentiment accentue par les panneaux de mise en garde dans les bus, restos, ... et renforce par la jeune policiere demandant aux chauffeurs de taxi leur numéro de licence et le nom des passagers. Après deux occidentaux le mois passé, un nouveau touriste a été retrouvé dans un cimetière. Désilusion qui se transforme en confrontation de notre modele de vie quand sur le chemin, venus des hauteurs de l'Alto, les déshérités viennent disputer aux chiens la fouille des poubelles. Désillusion encore sur l'attitude de certains touristes d'une auberge du Routard. Désillusion enfin de n'avoir pas eu la possibilité de rencontrer de Paceniens qui auraient pu me faire aimer la ville.
A La Paz, il y avait bien sur aussi Barbara, crème de Belge de 34 ans, en pause carrière pour 5 ans, délestée de son portefeuille à son arrivee, avec qui nous avons parlé de Bruxelles, de biere, apprecié la musique des Peñas et les "Chufflays". Un musee des instruments de musique d'Amérique latine à faire rêver, didactique et ludique. Un musée de la coca historique, explicatif et objectif a 99%.
Je n'ai connu de La Paz que sa partie vallée, creusée dans l'Altiplano, plus commerciale, moins traditionnelle, plus occidentale. Je n'ai connu de "l'Alto" que ces gens qui en descendent pour travailler, que les gamins de ces centaines de minibus criant les destinations, sorte de pub. Que les dos des vendeuses recouverts de tissus typiques emmaillotant leurs bébés. Que les cagoules des cireurs de chaussures.
Je le regrette, tout comme je regrette la situation qui affecte la communication entre ces deux mondes.
A La Paz, il y avait bien sur aussi Barbara, crème de Belge de 34 ans, en pause carrière pour 5 ans, délestée de son portefeuille à son arrivee, avec qui nous avons parlé de Bruxelles, de biere, apprecié la musique des Peñas et les "Chufflays". Un musee des instruments de musique d'Amérique latine à faire rêver, didactique et ludique. Un musée de la coca historique, explicatif et objectif a 99%.
Je n'ai connu de La Paz que sa partie vallée, creusée dans l'Altiplano, plus commerciale, moins traditionnelle, plus occidentale. Je n'ai connu de "l'Alto" que ces gens qui en descendent pour travailler, que les gamins de ces centaines de minibus criant les destinations, sorte de pub. Que les dos des vendeuses recouverts de tissus typiques emmaillotant leurs bébés. Que les cagoules des cireurs de chaussures.
Je le regrette, tout comme je regrette la situation qui affecte la communication entre ces deux mondes.
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