08-07-06
A l'évocation de cette date à la tournure de décompte, mi période exacte de la validité théorique de mon billet d'avion, à la veille de la finale de la coupe du monde, alors que les pas de Marie s'éloignent de la Bolivie pour rejoindre la Belgique via le Bresil, l'Uruguay et l'Argentine, et au moment de me poser plus longuement, je voudrais exposer une multitude de bagatelles, de particularités, d'à-cotes qui composent la toiles de fond des scènes que je relate, brossent l'atmosphère ou vivent les personnes, en esquissent l'environnement, caractérisent les couleurs dans lesquels les êtres existent et cohabitent, précisent la poussière et donnent de l'odeur à l'écrit.
Les innombrables et minuscules kiosques du Nord-Ouest argentin, où l'on vend nourriture et analgésiques. Les chiens innombrables. La chaleur. Les routes en pierre. Les vins. La folie du foot, de l'équipe de Boca et de Maradona. Les pommeaux de douches avec résistance électrique integrée, n'excluant pas quelques décharges. Le rituel très social du "mate sebado", infusion de plante omniprésente, "parfaite pour la digestion", dégustée au moyen d'une "bombilla", sorte de paille métallique plongée dans une de tasse de bois que l'on se passe de proche en proche. Son concurent le "mate cocido", plus proche d'un thé. Les cactus, ses chaises, meubles, lampes. La physionomie "européene" des habitants. Les moustiques. Les Andes éclectiques en décor de la plupart de ses paysages, et qui m'accompagneront au Perou et à l'Ouest de la Bolivie. Les bus d'un confort exceptionnel. Les vignes et les sommets enneigés. Les paysages désertiques. La gentillesse des Argentins, leurs invitations à manger, passer, dormir après une conversation d'une demi-heure. La gastronomie de chocro, empanada, tamales, humitas, à base de mais, viande et riz. Les énormes parilladas (barbecues). L'Aji (piment). L'irriguation des vignes. Les montagnes aux couleurs rouges, jaunes, vertes et bleues. La sécurité sociale développée (en apparence en tout cas). Les poubelles à papier WC usagé. Le folklore de sa musique, dont les morceaux sont suivi à la radio par Madona "samplant" Abba.
Les tissus colorés de l'Altiplano bolivien. Le froid glacial de ses nuits. Le caractère inca des habitants. La rareté de la viande. Les troupeaux d'alpaca, de lama et de vigognes. Les brochettes de lama. Le riz. Les interpellations de "Mamita-Papito". Les célèbres chapeaux melons trop petits. Les tresses qu'ils laissent depasser. Les pantalons en polar des mamitas. Les bus pourris. La polution. Les clivages sociaux. Les étendues immenses habitées seulement par les poubelles et sachets plastiques, à l'exception de rares petites maisons égarées. Les mamitas qui vendent a l'interieur du bus les repas enrobés dans les sacs de plastique, maïs, patates et fromage fondu, porc au barbecue. Les boissons et gélatines, en sac plastique, vendus par la fenetre dudit bus. L'odeur forte de ceux-ci. Les Boliviennes urinant en pleine rue, sous l'amas de leurs jupes. Le riz... Les rues desertes d'Uyuni, à la largeur gigantesque. Le stade de foot de la Paz et son altitude, sujet de préoccupation des équipes nationales du Bresil et d'Argentine. Les films d'art martiaux. Les dizaines d'échopes sur roue, démontables et transportables. L'architecture coloniale. Les vigiles en armes devant les banques, grands magasins. Les filles de 15 ans en costume traditionnel, en paraissant 35. Les nombreux bus esquintés, arrêtés le long de la route. Le respect du code de la route et la conduite défensive (Héhéhé, je plaisante). Les caravanes de marchandises transportées à dos de mules. Les porcs se promenant librement en rue. L'absence d'éducation à la protection du milieu de vie. Les barres de dynamite de Potossi, en vente libre, "à prix de mineur", l' "alcool potable 95%". Les grèves, qui se déplacent sans disparaitre. Les affiches de "Coca Cola" peintes sur les roulottes. L'Inka Cola. La taille démesurée des rations de nourriture. Les indigestions qui suivent les premiers repas. Les serviettes en papier type "journal". La musique traditionnelle de sampoña, quena, charango. La cumbia. Les cd pirates, les livres et cartes postales photocopiés. Les coups de klaxon. Le culte de la feuille de coca. Ses mastications. Ses mates. Les foetus de lama porte bonheur.
Le marquetting péruvien axé sur la culture inca et ses sites historiques. Les quartiers riches entoures de barbelés. La musique a la sonorité orientale. Les articles quotidiens sur les accidents de bus. L'abondance de policier distingués dans les centres urbains, touristiques. Le swing des coups de sifflets des agents de quartier pauvres, effectuant leur ronde a vélo. Les caméras de surveillance des quartiers aisés. Les frites pas cuites. Les traditionelles soupes aux pieds de poule. Les douches fraiches après les nuits froides. Les bus aux décorations colorées. Les magasins de toute une rue ne vendant qu'un seul type d'article. Les échopes formées d'une couverture sur le trottoir. Les représentations et coutumes attachées aux superstitions. La certitude en ce qui est écrit dans le journal. Les ceviches (poisson cru) du littoral et des environs. Les centres urbains en pierre entourés de faubourgs aux édifices en état continu d'achèvement, constructions à la structure de béton aux armatures dépassantes. La cohabitation de cultures. Les vendeurs itinérants dans les bus, et l'habitude des Peruviens à leur faire confiance. Les coups de klaxon. La monnaie qui manque toujours à tout le monde. Le culte de la maca (tubercule). Les seaux de pieds de poule, en vente au kilo sur les marchés. Les fausses pièces et billets. Les affiches électorales artisanales peintes par dizaines sur les murs des villages.
Les innombrables et minuscules kiosques du Nord-Ouest argentin, où l'on vend nourriture et analgésiques. Les chiens innombrables. La chaleur. Les routes en pierre. Les vins. La folie du foot, de l'équipe de Boca et de Maradona. Les pommeaux de douches avec résistance électrique integrée, n'excluant pas quelques décharges. Le rituel très social du "mate sebado", infusion de plante omniprésente, "parfaite pour la digestion", dégustée au moyen d'une "bombilla", sorte de paille métallique plongée dans une de tasse de bois que l'on se passe de proche en proche. Son concurent le "mate cocido", plus proche d'un thé. Les cactus, ses chaises, meubles, lampes. La physionomie "européene" des habitants. Les moustiques. Les Andes éclectiques en décor de la plupart de ses paysages, et qui m'accompagneront au Perou et à l'Ouest de la Bolivie. Les bus d'un confort exceptionnel. Les vignes et les sommets enneigés. Les paysages désertiques. La gentillesse des Argentins, leurs invitations à manger, passer, dormir après une conversation d'une demi-heure. La gastronomie de chocro, empanada, tamales, humitas, à base de mais, viande et riz. Les énormes parilladas (barbecues). L'Aji (piment). L'irriguation des vignes. Les montagnes aux couleurs rouges, jaunes, vertes et bleues. La sécurité sociale développée (en apparence en tout cas). Les poubelles à papier WC usagé. Le folklore de sa musique, dont les morceaux sont suivi à la radio par Madona "samplant" Abba.
Les tissus colorés de l'Altiplano bolivien. Le froid glacial de ses nuits. Le caractère inca des habitants. La rareté de la viande. Les troupeaux d'alpaca, de lama et de vigognes. Les brochettes de lama. Le riz. Les interpellations de "Mamita-Papito". Les célèbres chapeaux melons trop petits. Les tresses qu'ils laissent depasser. Les pantalons en polar des mamitas. Les bus pourris. La polution. Les clivages sociaux. Les étendues immenses habitées seulement par les poubelles et sachets plastiques, à l'exception de rares petites maisons égarées. Les mamitas qui vendent a l'interieur du bus les repas enrobés dans les sacs de plastique, maïs, patates et fromage fondu, porc au barbecue. Les boissons et gélatines, en sac plastique, vendus par la fenetre dudit bus. L'odeur forte de ceux-ci. Les Boliviennes urinant en pleine rue, sous l'amas de leurs jupes. Le riz... Les rues desertes d'Uyuni, à la largeur gigantesque. Le stade de foot de la Paz et son altitude, sujet de préoccupation des équipes nationales du Bresil et d'Argentine. Les films d'art martiaux. Les dizaines d'échopes sur roue, démontables et transportables. L'architecture coloniale. Les vigiles en armes devant les banques, grands magasins. Les filles de 15 ans en costume traditionnel, en paraissant 35. Les nombreux bus esquintés, arrêtés le long de la route. Le respect du code de la route et la conduite défensive (Héhéhé, je plaisante). Les caravanes de marchandises transportées à dos de mules. Les porcs se promenant librement en rue. L'absence d'éducation à la protection du milieu de vie. Les barres de dynamite de Potossi, en vente libre, "à prix de mineur", l' "alcool potable 95%". Les grèves, qui se déplacent sans disparaitre. Les affiches de "Coca Cola" peintes sur les roulottes. L'Inka Cola. La taille démesurée des rations de nourriture. Les indigestions qui suivent les premiers repas. Les serviettes en papier type "journal". La musique traditionnelle de sampoña, quena, charango. La cumbia. Les cd pirates, les livres et cartes postales photocopiés. Les coups de klaxon. Le culte de la feuille de coca. Ses mastications. Ses mates. Les foetus de lama porte bonheur.
Le marquetting péruvien axé sur la culture inca et ses sites historiques. Les quartiers riches entoures de barbelés. La musique a la sonorité orientale. Les articles quotidiens sur les accidents de bus. L'abondance de policier distingués dans les centres urbains, touristiques. Le swing des coups de sifflets des agents de quartier pauvres, effectuant leur ronde a vélo. Les caméras de surveillance des quartiers aisés. Les frites pas cuites. Les traditionelles soupes aux pieds de poule. Les douches fraiches après les nuits froides. Les bus aux décorations colorées. Les magasins de toute une rue ne vendant qu'un seul type d'article. Les échopes formées d'une couverture sur le trottoir. Les représentations et coutumes attachées aux superstitions. La certitude en ce qui est écrit dans le journal. Les ceviches (poisson cru) du littoral et des environs. Les centres urbains en pierre entourés de faubourgs aux édifices en état continu d'achèvement, constructions à la structure de béton aux armatures dépassantes. La cohabitation de cultures. Les vendeurs itinérants dans les bus, et l'habitude des Peruviens à leur faire confiance. Les coups de klaxon. La monnaie qui manque toujours à tout le monde. Le culte de la maca (tubercule). Les seaux de pieds de poule, en vente au kilo sur les marchés. Les fausses pièces et billets. Les affiches électorales artisanales peintes par dizaines sur les murs des villages.
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